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dimanche 18 mars 2018

Le reflet de mon âme dans tes yeux .




Un rêve à demi-éveillé, un songe à demi-endormi. Je m’envole un instant loin de l’hiver impénétrable de Londres pour me souvenir de ce jour de pluie et de brouillard, où toi et moi avions décidé d’enfourcher nos bicyclettes pour une dernière promenade sur le port.

Nous roulions vers l’infini, là-bas, tout au bout du quai. Désert. Quelques vieux rafiots rouillés se balançaient au gré des mouvements du fleuve, ils semblaient être là depuis la nuit des temps, pour l’éternité. Ils paraissaient indestructibles, affichant pavillons de contrées exotiques. Invitation au voyage... A l’arrière plan, comme dissimulées derrière un voile de brume, des grues en forme de girafe semblaient monter la garde sur cet étrange décor.

Tout est calme et silencieux. Presque angoissant. L’air a comme un parfum de mystère qui flotte autour de nous, nous enlace, nous envoûte. Juste toi et moi, sur nos bicyclettes. Seuls au monde. Comme au premier jour.
 
Nous ignorons la pluie qui a commencé à tomber depuis peu, rien ne parait pouvoir nous atteindre dans la poursuite de notre quête. Nous arrivons finalement au bout du quai. Nous descendons de nos bicyclettes afin de mieux contempler l’immensité qui s’offre à nos regards. Bouleversés, nous nous tenons parfaitement immobiles, pareils à ces paquebots. 

L’eau du fleuve, si calme, si tranquille, et qui, pourtant, ne cesse de courir se jeter dans la mer... L’âme vagabonde, nous restons figés quelques instants, quelques heures... La tête remplie d'étoiles... Ailleurs... Comme-ci, devant nous s’ouvrait la démesure des mondes, l’infinitude des possibles. Main dans la main pour l'éternité.


C.C. Patshull Blues, chapitre 4, extrait.


jeudi 8 mars 2018



"Quand on reste longtemps dans le noir, les ténèbres s'éclaircissent. Elles engendrent leur propre lumière et chassent la peur." 
Lee Seung-U, La vie rêvée des plantes. 


 

lundi 26 février 2018

Dans un jour un an une vie







Dans un jour 
Un an 
Une vie

Qu'en sera t-il de nos rêves


Audacieux 
Maladroits 
Intransigeants


Face aux tumultes fougueux 
Des mondes



Dans une heure 
Un mois 
Un siècle

Serons-nous encore debout

Enracinés 
Résolus
Inébranlables


Les bras levés 
Vers l'infini du néant 



lundi 12 février 2018






La montre sans aiguille

Compte à rebours le temps s’envole
De mes lèvres de vaporeuses volutes s’étiolent
Quelle heure peut-il bien être
Le jour serait-il sur le point de naître

Mon regard est perlé de milliers de petites étoiles rouges
La nuit semble avoir figé l'univers plus rien ne bouge
Contemplation de l’infiniment précieux : le temps
L’espace évolue devant mes yeux indifférent

L’horloge sur le mur est figée depuis une semaine
Le tic-tac résonnait dans ma tête comme une terrible rengaine
Il est quatre heures moins cinq en permanence
Comme si enfin le temps n’avait plus d’importance

Si seulement on pouvait l'arrêter le temps
Et pourquoi tu voudrais l'arrêter le temps
Pour arrêter d'oublier pour ne plus y songer
Pour étendre sur le fil mon âme lasse de trop gamberger

C.C. mars 1997



mardi 30 janvier 2018

Super blue blood moon on the loose...


Since I've had nearly run out of bay leaves to burn, this morning I walked up to my local medieval castle to harvest some more... Pleased to hear the first whispers of spring from the almond trees and the irises, while most of the rest of the world is still hibernating.





And before I forgot about it : maybe you did or maybe you didn't know about the super blue blood moon hovering above, if you are hungry for knowledge you can find some here :