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mercredi 25 septembre 2019

10 ans...



Navacelles, août 2009 - B. L.



Les amis
Famille de cœur 
Ou d'âme
Que l'on rencontre
Au fil des jours
Les absences
Les retours
Les souvenirs
Les surprises 
Au détour
D'un échange épistolaire
Dix ans 
Invisibles
Inaudibles
Quelques rides
La sagesse qui perle
A travers quelques fils d'argent
Dix ans
De petite fille 
Te voilà jeune femme
C'est maintenant moi
Qui lève les yeux

Je ne me lasse pas de contempler tes métamorphoses.







dimanche 22 septembre 2019

Last Summer Day





Listening to the rain drops falling 
Wrapped up in a blanket
Sitting on the balcony

Same scene different land
Twenty-something years later

Equinox rising 
In a cloud of smoke





 

dimanche 8 septembre 2019

Sunday Sky




I like Sunday skies lately
They make it a little less dreadful 
To reach Monday mornings 
 ....

vendredi 6 septembre 2019

Pensées du 6/09/2019





Merci à toi, l'arbre à soie, de m'offrir une seconde floraison cette année. Comme pour conjurer le mauvais sort des jours sans joie.



Parfois, souvent, de plus en plus, je me demande, j'essaie de comprendre, de trouver quelque chose qui pourrait expliquer comment, pourquoi les hommes se montrent aussi cruels, aussi violents, aussi abjects à l'égard des autres créatures, de la vie, de ce qu'ils sont censés être. 
Je sens alors une colère sourde et froide monter le long de ma colonne vertébrale. Elle m'enlace, me pétrifie, me fige. Je lutte avec elle jusqu'à l’accepter comme mienne. Elle est ma compagne des jours gris et des nuits blanches. Elle me tient éveillée quand la lassitude et la fatigue me poussent à l'indifférence. Elle est un guide, un coach, une motivation inébranlable. Quand je me dis que peut-être, surement, forcément j'ai dû être parachutée là par hasard, que je n'appartiens pas, que je refuse toute association, toute fraternité, toute ressemblance avec la race humaine, monstrueuse et barbare...
Et pourtant... 
Cette même race de tortionnaires, d'assassins, de pourris, de sans-conscience est aussi celle des poètes, des philosophes, des guérisseurs, de ceux qui écoutent avec le cœur et parlent avec leurs rêves, de tous ceux qui œuvrent, invisibles et silencieux, à l'équilibre des mondes...
C'est possible ça ?
J'hésite, je doute, j'enrage. 
Merde, c'est vraiment dur de croire à la lumière quand tout est si sombre autour de soi !
 Parfois, souvent, de plus en plus.
Et pourtant...
 Je continue à croire qu'un jour, bientôt, on va la gagner cette putain de guerre, on va les anéantir tous ces mange-morts, tous ces crève-de-l'intérieur, tous ces pas-digne-du genre-humain, tous ces maudits qui nous piétinent, nous méprisent, nous écartèlent depuis si longtemps. 
Trop longtemps. 
La roue tourne, inexorablement. 
Parfois, souvent, de plus en plus.
Ma tête tourne, j'ai la nausée.
Dis, toi qui sais tout, qui régis tout, t'es encore là ou tu t'es barré ailleurs... ?




dimanche 1 septembre 2019

Le formidable butin des fourmis




Goliath est mort
Des dizaines de mini David s'empressent 
De coopérer pour découper, transporter
Et transformer ce corps mort
En source de vie 
Pour toute une colonie 
De congénères.
Transformation
Transmutation

La roue tourne
Immuablement