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lundi 31 octobre 2016

Yesterday...





... walking along Regent's Canal.



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jeudi 20 octobre 2016

L'aube





Premières lueurs d'un jour nouveau

Ciel lourd de nuages impatients et soucieux
De voir partir l'obscurité rassurante de la nuit
Rassurante et pourtant parfois si pesante

L'obscurité
La nuit
Le silence
Le néant

Paupières lourdes de l'absence de repos
Pupilles timides et brillantes devant la naissance de l'aurore

Pourtant la lumière est encore loin
Le chemin encore long
Le temps de l'attente ralentit la course des pensées

Vertige 
Inquiétude
Anticipation
Palpitation

L'aube d'un jour nouveau
Comme si c'était la première
Comme si c'était la dernière

Inspirer chaque infime éclat de lumière
Expirer chaque infime parcelle d'obscurité

Respirer 
Être 
Là 
Dans l'instant 
Présent  

C.C. 20X2016



dimanche 16 octobre 2016

Au fil de mes lectures, se dissimulent parfois des textes dont les mots résonnent longtemps après que la page soit tournée...






Rocher, gaz, brume, esprit,
Mésons qui voyagent dans les galaxies
À la vitesse de la lumière,
Tu es venu ici, mon bien-aimé.
Et tes yeux bleus resplendissent, si beaux, si profonds.
Tu as pris le chemin tracé pour toi
Depuis ce qui n'a ni commencement ni fin.
Tu racontes que sur ton chemin ici-bas
Tu es passé
Par des millions de naissances et de morts.
Un nombre incalculable de fois tu t'es transformé
E tempêtes de feu dans le cosmos.
Tu t'es servi de ton corps
Pour mesurer l'âge des fleuves et des montagnes.
Tu t'es manifesté
Sous la forme d'arbres, d'herbes, de papillons, d'êtres
unicellulaires
Et de chrysanthèmes.
Mais les yeux avec lesquels tu me regardes ce matin
Me disent que tu n'es jamais mort.
Ton sourire m'invite au jeu
Dont personne ne connaît le début,
Le jeu de cache-cache.

Ô chenille verte, tu utilises ton corps solennellement
Pour mesurer la branche du rosier qui a poussé l'été dernier.
Tout le monde dit que toi, mon bien-aimé, tu viens
   juste de naître au printemps.
Dis-moi depuis combien de temps es-tu parmi nous ?
Pourquoi avoir attendu cet instant pour te révéler à moi
Emportant avec toi ce sourire aussi silencieux que profond ?
Ô chenille, des soleils, des lunes et des étoiles s'échappent
Chaque fois que j'expire.
Qui sait que l'infiniment grand se trouve
Dans ton corps minuscule ?
À chaque point de ton corps
Des milliers de champs de Bouddha se sont établis.
Chaque fois que tu étires ton corps, tu mesures le temps
Du non-commencement à ce qui ne cessera jamais.
Le grand mendiant* des temps anciens est toujours là
   sur le pic des Vautours ;
Contemplant le coucher de soleil toujours aussi
   magnifique.

Gautama, comme c'est étrange !
Qui a dit que la fleur d'Udumbara ne s'épanouirait
   qu'une fois tout les trois mille ans ?

La voix de la marée montante -- tu ne peux la manquer si
   ton oreille y est attentive.

Thich Nhat Hanh
 *Bouddha Shakyamouni



mardi 11 octobre 2016

Ernst et Tanguy au musée P. Valéry et une promenade dans le cimetière marin de Sète...

La nuit - Max Ernst
Vol Nuptial, détail - Max Ernst - 1930-1931
Les Distances - Yves Tanguy - 1944

Trente-trois fillettes partent à la chasse au papillon blanc, détail - Max Ernst - 1958
Coquillages, détail - Max Ernst - 1928

L'avion - Yves Tanguy - 1929

Forêt et soleil - Max Ernst - 1938

Sans titre - Yves Tanguy - 1931

Vol Nuptial, détail - Max Ernst - 1930

Les cent-mille colombes - Max Ernst - 1927

Lumen - Yves Tanguy - 1949
Yves Tanguy par Man Ray - 1928


... les nuages glissent lentement à travers le bleu du ciel.



dimanche 9 octobre 2016

Ethereal thought...





“IF YOU WANT TO FIND 
THE SECRETS OF THE UNIVERSE, 
THINK IN TERMS OF ENERGY, 
FREQUENCY 
AND VIBRATION.
NIKOLA TESLA

 

 

vendredi 7 octobre 2016