La montre sans aiguille
Compte à rebours le temps
s’envole
De mes lèvres de vaporeuses
volutes s’étiolent
Quelle heure peut-il bien
être
Le jour serait-il sur le
point de naître
Mon regard est perlé de
milliers de petites étoiles rouges
La nuit semble avoir figé l'univers plus rien ne bouge
Contemplation de l’infiniment
précieux : le temps
L’espace évolue devant mes
yeux indifférent
L’horloge sur le mur est
figée depuis une semaine
Le tic-tac résonnait dans ma
tête comme une terrible rengaine
Il est quatre heures moins
cinq en permanence
Comme si enfin le temps
n’avait plus d’importance
Si seulement on pouvait
l'arrêter le temps
Et pourquoi tu voudrais
l'arrêter le temps
Pour arrêter d'oublier pour ne plus y songer
Pour étendre sur le fil mon
âme lasse de trop gamberger
C.C. mars 1997
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