II
Who hath not seen thee oft amid thy store ?
Who hath not seen thee oft amid thy store ?
Sometimes whoever seeks abroad may find
Thee sitting careless on a granary floor,
Thy hair soft-lifted by the winnowing wind ;
Or on a half-reap’d furrow sound asleep,
Drows’d with the fume of poppies, while thy hook
Spares the next swath and all its twined flowers :
And sometimes like a gleaner thou dost keep
Steady thy laden head across a brook ;
Or by a cyder-press, with patient look,
Thou watchest the last oozings hours by hours.
J. Keats
Qui ne t’a pas vue souvent parmi tes provisions ?Parfois quiconque cherche au-dehors risque de te trouver
Assise sans souci sur le sol d’un grenier,
Ta chevelure ondulant au vent vanneur qui la soulève :
Ou sur un sillon à moitié moissonné profondément endormie,
Assoupie à l’exhalaison des pavots, tandis que ta faucille
Epargne le prochain andain et toutes ses fleurs enroulées :
Et quelquefois telle un glaneur tu maintiens
Ta tête chargée en travers d’un ruisseau ;
Ou près d’un pressoir à cidre, d’un regard patient,
Tu observes d’heure en heure les derniers suintements.
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