Je vous avait déjà parlé de cette petite créature qui avait l'habitude de venir creuser ses galeries de pontes dans une poutre abîmée de la charpente de ma terrasse.
(Voir post du 3/07/2013)
La poutre menaçant de se scinder en deux a dû être remplacée l'année dernière au tout début du printemps et, lorsque les abeilles sont revenues, elles se sont trouvées dans l'incapacité de loger leur future progéniture, du moins temporairement. (Voir post du 3/07/2013)
Elles ont cependant eu vite fait de s'adapter et d'adopter la structure en bois de canisse que j'avais fabriquée pour permettre à un chèvrefeuille de s'y agripper.
Le chèvrefeuille a depuis rendu l'âme mais la structure a tenu bon, alors cette année, j'y ai ajouté d'autres bois de canisse, pour offrir à mes visiteuses plus de place pour y pondre leurs œufs.
Depuis je les observe aller et venir, le thorax souvent couvert de pollen qu'elles transformeront ensuite en une boulette nutritive pour la déposer à l'intérieur de chaque cellule réservée à la future larve. Certaines profitent même de l'aubaine éphémère que procure la floraison de mes cactus pour s'introduire à l'intérieur de leurs fleurs et se repaitre de leur pollen délicatement parfumé, avant de retourner à leur longue besogne de nidification.
Plutôt satisfaites, selon moi de ne plus avoir à faire autant d'efforts qu'avant....
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