Souvenir de tournage, "King", Août 2020. 37° à l'ombre, pas loin du Lac.
Un an déjà.
De confinements en couvres-feux,
d'injonctions en interdictions,
d'urgence sanitaire en assujettissement abject.
Une propagande mondiale orchestrée
de mains de maître par les apprentis sorciers
du XXIème siècle.
Moi qui pensais que le XXème avait vu
l'Humanité toucher le fond,
je me méprenais grandement
sur la capacité de l'homme à se réinventer.
Conquêtes, guerres, famines, épidémies,
effondrement, destruction, asservissement,
révolutions, manipulations...
L'illusion de vivre mieux aujourd'hui qu'hier,
prisonniers consentants d'une technologie
qui nous lobotomise sans anesthésiant.
Consommateurs de rêves pixelisés médiocres et sans saveurs,
accros à nos petits conforts matériels, dépourvus d'âme.
Aveugles aux horreurs perpétrées au nom de soi-disant valeurs communes,
insensibles aux gémissements des sacrifiés sur l'autel des profits du capital.
Putain d'époque ! Putain de monde !
J'ai la nostalgie de ce temps jadis, où les frontières n'existaient pas, les nations non plus et les nationalités encore moins.
Où nos valeurs communes allaient de sens avec le rythme du temps et du vivant.
Où la tolérance et le respect allaient de soi.
Où l'amour ne se marchandait pas.
Où la contrainte était inutile puisque l'adhésion était évidente.
Où les plus forts veillaient sur les plus faibles,
les encourageaient et les poussaient à s'élever.
Où personne n'était supérieur ou inférieur,
parce que chaque être vivant faisait partie du pack,
de la meute, de la tribu, de la famille.
Ce temps jadis où les hommes parlaient avec les arbres, les rivières, la terre.
Où les longs discours se faisaient en silence.
Où l'on se parlait directement de cœur à cœur, d'âme à âme.
J'ai le blues ma sœur !
Un sacré putain de blues mon frère !
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