Ecouter le fureur du vent
Sur la surface de l'eau,
Dans les branches dénudées des arbres,
Tapie au creux d'une tanière abandonnée depuis peu.
Grelottante sous mes épaisseurs de pulls et d'écharpes
Alors que les mouettes s'en contre-fichent pas mal
Du froid, du vent et de mes considérations.
Elles planent au gré des courants, virevoltent et se cabrent
Pour mieux repartir de plus belle,
Comme des cerf-volants au-dessus du lac.
L'écorce des arbres semble attendre la caresse
Des premiers rayons de soleil
Impassible, calme et tranquille.
Le vent continue de transformer l'eau
D'ordinaire si immobile du lac
En une mer agitée,
Qui pourrait bien m'engouffrer
Et me faire disparaitre
Comme une simple goutte.
L'eau ressent-elle le froid ?
Et la fureur du vent ?
Et moi tout près si proche ?
Comme une goutte prête à rejoindre
La multitude des autres gouttes
Qui forme la vaste étendue du lac.
L'eau ressent-elle le froid ?
Et la fureur du vent ?
Et moi tout près si proche ?
Comme une goutte prête à rejoindre
La multitude des autres gouttes
Qui forme la vaste étendue du lac.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire