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vendredi 30 mars 2018

Clouds







Almost night fall
The sky resembles a huge expressionist canvas 
Stroked with orange and blue shades of fading light
And ship-shaped clouds sailing across ethereal nebulas
Towards the end of the day.




mardi 20 mars 2018

Spring EquinoX





“  Whether we are inveterate inlanders or dwell perpetually on the tide line, we have an oceanic memory. Indeed, such are the correspondences between ocean and our psychic depths that the two might be visible and invisible forms of the same reality. In the one, as in the other, subterranean and celestial fluidities coalesce. Their most abyssal regions are largely impenetrable. "Living fossils" in the sea, like the archaic energies in the psyche, have remained largely unchanged over millions of years, lurking in the icy darkness of the bottom waters. Whole ecosystems, untouched by sunlight, flourish in the sea just as networks of accumulated experience flourish in the psyche, enhancing the waters regardless of our knowledge of their existence. In each of us, salty amniotic waters run in our mnemonic veins. Tidal currents course through our deep and shallows, yielding to the rhythmic pull of the moon and the sun.. The undulations of our myriad intensities combine in ever-changing patterns reflected on our surfaces, just as the patterns of waves strains  - intermingling, overtaking, passing, or sometimes engulfing one another - are endlessly reconfigured over the surface of the sea.
The book of Symbols - Reflections on archetypal images. 








dimanche 18 mars 2018

Le reflet de mon âme dans tes yeux .




Un rêve à demi-éveillé, un songe à demi-endormi. Je m’envole un instant loin de l’hiver impénétrable de Londres pour me souvenir de ce jour de pluie et de brouillard, où toi et moi avions décidé d’enfourcher nos bicyclettes pour une dernière promenade sur le port.

Nous roulions vers l’infini, là-bas, tout au bout du quai. Désert. Quelques vieux rafiots rouillés se balançaient au gré des mouvements du fleuve, ils semblaient être là depuis la nuit des temps, pour l’éternité. Ils paraissaient indestructibles, affichant pavillons de contrées exotiques. Invitation au voyage... A l’arrière plan, comme dissimulées derrière un voile de brume, des grues en forme de girafe semblaient monter la garde sur cet étrange décor.

Tout est calme et silencieux. Presque angoissant. L’air a comme un parfum de mystère qui flotte autour de nous, nous enlace, nous envoûte. Juste toi et moi, sur nos bicyclettes. Seuls au monde. Comme au premier jour.
 
Nous ignorons la pluie qui a commencé à tomber depuis peu, rien ne parait pouvoir nous atteindre dans la poursuite de notre quête. Nous arrivons finalement au bout du quai. Nous descendons de nos bicyclettes afin de mieux contempler l’immensité qui s’offre à nos regards. Bouleversés, nous nous tenons parfaitement immobiles, pareils à ces paquebots. 

L’eau du fleuve, si calme, si tranquille, et qui, pourtant, ne cesse de courir se jeter dans la mer... L’âme vagabonde, nous restons figés quelques instants, quelques heures... La tête remplie d'étoiles... Ailleurs... Comme-ci, devant nous s’ouvrait la démesure des mondes, l’infinitude des possibles. Main dans la main pour l'éternité.


C.C. Patshull Blues, chapitre 4, extrait.


jeudi 8 mars 2018



"Quand on reste longtemps dans le noir, les ténèbres s'éclaircissent. Elles engendrent leur propre lumière et chassent la peur." 
Lee Seung-U, La vie rêvée des plantes.