Au crépuscule, au ras du sol,
Quelques herbes assez folles,
Pour se prendre au jeu des ombres
Et puis au loin, alors que la terre
Lui tourne bientôt le dos,
Boule incandescente de lumière dorée,
Ra inonde de son or mon regard.
Et vous qu'y voyez- vous ?
J'y vois un arbre gigantesque, dressé avec force et grandeur dans la lumière, dans la clarté irisée de mille feux plus ou moins divins. Au ras du sol, peut-être, mais avec quelle puissante envie de vivre ! Quelle force et quelle grandeur d'âme se dégage de cette aura !
RépondreSupprimerEt dans le fond, un Être avec un bâton sur l'épaule. On ne le perçois pas, mais son balluchon est là et il est rempli de vivres, autant de sources d'énergie qui lui permettent d'aller de l'avant. Sans jamais s'arrêter ni revenir en arrière. Lui aussi va vers la lumière. Il avance inéluctablement vers sa lumière. Il avance sans jamais s'arrêter. Ni même pour voir que sur le chemin de la Lumière il n'est pas seul, même s'il le souhaite ou le croit.
Nous sommes tous comme des papillons de nuit attirés vers la même lueur. Pourquoi ne pas parcourir ou pourquoi ne pas pouvoir parcourir le chemin tous ensemble au lieu de faire comme ce personnage qui avance seul ? Cette solitude est-elle désirée, est-elle emplie de joie ? Est-elle emplie de tristesse ? En sera-t-il grandi ?...
Bonne journée à tous dans la Lumière !