Bienvenue - Welcome - Namaste

lundi 30 mars 2020

Allez viens, je t'emmène...



... on dirait qu'on pourrait choisir, 
le temps et l'espace, 
on dirait qu'on fermerait les yeux, 
qu'on y penserait fort, 
parce qu'on est super costaud
et qu'en plus on a des super pouvoirs
tellement super et tellement costauds

faut juste se rappeler
faut juste y croire 

allez, viens, je t'emmène...
 


c'est le printemps dans les jardins du Chalice Well, 
 il fait encore un peu froid, 
mais la magie est tangible,
 la sève commence lentement son ascension, 
les narcisses sont éclos, 
le vieux chêne attend les prochains pèlerins, 
qu'ils soient païens ou chrétiens, 
on s'assoit un moment ? 
 
 

c'est l'été, l'air est brûlant
il colle, il fige, il ralentit le temps, 
en milieu d'après-midi
 au Noor Hôtel de Kalkan
tout le monde fait la sieste,
avant d'aller déambuler,
avant d'aller palabrer,
on s'étend un moment ?

Allez viens,

Rêver
Flotter
Planer
Imaginer

 
 
 

samedi 21 mars 2020

Equinoxe de printemps







Face à ces temps incertains
Je reste perplexe
Incapable d'assimiler
Tout à fait 
Ce qui est en train de se passer

Contradiction
Ambivalence
Résistance
 Impuissance
 Face à ces temps extraordinaires
Comme un rêve ancien accompli
Le chant des oiseaux redevient audible
Les machines se taisent
L'espace et le temps à nouveau palpables

Respiration
Invocation
Prière
Gratitude

Face à ces temps inédits
Je suis je pense je grandis
Au présent simple immédiat
Témoin anonyme confinée
Passagère immobile confirmée

Contemplation
Illusion
Appel
Envol




lundi 16 mars 2020

Aller là où tu serais susceptible de te trouver.







Entendre le timbre de ta voix dans les bourrasques de vent
Apercevoir tes esquisses dans les bourgeons du printemps
M'émerveiller une nouvelle fois devant l'éveil du végétal

Sans toi

Enfin, pas tout à fait 

Tu es là  

Différemment 

Mais là.
 

 

mardi 3 mars 2020





« En vérité aucune vie n'est bien ordonnée. Celles qui s'offrent à nos yeux, ou dont on lit le récit, nous semblent claires et nettes parce que nous en connaissons peu de choses. La partie cachée derrière le visage qui apparait à la porte des voisins est insondable. Toute vie est assaillie par des démons invisibles - avarice, jalousie, tromperie, luxure, violence, paranoïa. 
Aucun vie, grande ou petite, n'est bien ordonnée. Ce n'est qu'une illusion follement poursuivie par les hommes. Le visage à la porte n'est rien d'autre que cela : un visage à la porte.
Toutes les vies vécues sont une pagaille.»
Tarun J Tepal - loin de Chandrigarh.