Instants présents, conscients... bribes d'existence qui tissent peu à peu une histoire, une mémoire.
Bienvenue - Welcome - Namaste
mercredi 31 juillet 2013
samedi 27 juillet 2013
Et la poésie alors... ?!
Écrasée par la chaleur, malmenée par le
chaos urbain, méprisée par les accros à la société de consommation... J'arrêterai là pour aujourd'hui ma liste, loin d'être exhaustive, mais néanmoins
révélatrice...
La poésie? Elle s'envole malgré tout, portée à bout de bouche par celles et ceux qui pensent encore que quelques mots suffisent parfois à changer le monde, que quelques paroles peuvent améliorer la condition humaine, rendre l'insupportable supportable, en le disant, en le murmurant, en le chantant ou en le criant.
Celles et ceux qui continuent de croire en la beauté, la délicatesse et la grâce dans un monde ingrat d'injustices, de laideur et d'oppression.
La poésie est pareille à cette mouette qui semble voguer sur la ligne d'horizon, frêle vaisseau de plume, de chair et de sang qui apparaît soudain démesurément grand face aux minuscules tankers qui s’effacent au loin. Elle est David contre Goliath.
La poésie? Elle s'envole malgré tout, portée à bout de bouche par celles et ceux qui pensent encore que quelques mots suffisent parfois à changer le monde, que quelques paroles peuvent améliorer la condition humaine, rendre l'insupportable supportable, en le disant, en le murmurant, en le chantant ou en le criant.
Celles et ceux qui continuent de croire en la beauté, la délicatesse et la grâce dans un monde ingrat d'injustices, de laideur et d'oppression.
La poésie est pareille à cette mouette qui semble voguer sur la ligne d'horizon, frêle vaisseau de plume, de chair et de sang qui apparaît soudain démesurément grand face aux minuscules tankers qui s’effacent au loin. Elle est David contre Goliath.
samedi 20 juillet 2013
mardi 16 juillet 2013
vendredi 12 juillet 2013
jeudi 11 juillet 2013
Le chat II
II
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.
C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?
Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.
C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?
Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.
Ch. Baudelaire
dimanche 7 juillet 2013
Sahara Song
Aït Ben Haddou - 1992 |
Can
you remember the immensity of the space, the golden dunes & the
red heat?
The
beautiful starry sky & the silvery coldness of the night?
Can
you remember what you felt then? In the middle of this gigantic empty
land?
Tremendous
infinity of the horizon. Absolute
beauty of Mother Earth. Did
you feel privileged to be there?
You,
in the middle of this extreme landscape. Nothing to be seen around,
even as the thirst comes tickling your throat when the sun sits
majestic in the right centre of the sky.
Do
you remember the eery feeling of isolation? And yet the sensation of somehow being
surrounded?
Nothing
but you. Everything: you.
You
are everything indeed. Nothing else matters but you.
Can
you still hear the silence, the silence of the desert?
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
The
sound of your heart lost in this hugeness of sand.
Can
you hear the silence?
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
Can
you still hear your heart?
Boom…
boom… boo boom…
The
dazzling light, the vastness of your solitude, the fulfilment of your
soul.
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
A
story from another age & yet so close.
Can
you remember that feeling?
Can
you still feel it if you try?
Such
a pure delight;
How
can such a thing be?
How
can you be?
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
Can
you remember every little detail, from the heat to the beat, from the
sand to the stars, from the drowsiness to the ecstasy?
Boom…
boom… boo boom…
Can
you remember who you are, always?
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
Can
you hear the sound of the desert?
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
Can
you hear it now, hanging around in the air like a song?
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
Can
you feel the heat?
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
Don’t
you ever forget the sensation.
Don’t
you ever forget the rhythm.
Boom…
boom… boo boom…
Boom…
boom… boo boom…
London, spring 1999.
London, spring 1999.
mercredi 3 juillet 2013
Le mystère des p'tits bruits bizarres sur la terrace... enfin résolu!
Au commencement, il y a moi dehors sur la terrasse, par une tiède et silencieuse soirée de printemps, les mains dans l'eau, en train de faire du papier végétal d’oignon.
Puis, il y a des petits bruits, clic, clac, cloc, cloc, clac, clic...
Qui viennent interrompre ma concentration presque méditative.
Je cherche la source du bruit, en marchant sur la pointe des orteils, et m'approche tout doucement vers le pot de chèvrefeuille qui monte difficilement le long de la structure en canisse que je lui est fabriqué (difficilement, car un des mes chats adore se coucher à sa base, ce qui complique un peu son essor)
Je tends l'oreille, le bruit continue, il semble bien provenir de l'une des tiges de canisse horizontale.
Je regarde mais ne vois rien. De toute façon il commence à faire sombre, et frais, alors j'interromps mon enquête la tête remplie de questions:
- Quelle sorte de bestiole s'est introduite à mon insu sur ma terrasse?
- Et pour quelle raison?
- A t-elle décidé d'y établir sa résidence principale, secondaire...
- Ou juste une nurserie ou y déposer ses œufs?
La réponse viendra dans les jours suivants...
Il s'agit d'un xylocope - xylocopa violacea - ou abeille charpentière, en fait de plusieurs, qui ont établi leur pouponnière à l'intérieur des tiges de canisse horizontales de la structure qui sert de support à un chèvrefeuille.
Les femelles creusent généralement des galeries cylindriques dans du bois en mauvais états, charpentes ouvertes, bois de chauffage stockés dehors...
Elles approvisionnement ensuite l'intérieur du cylindre d'une pâte
formée d'un mélange de pollen et de nectar avec laquelle elles
fabriquent une sorte de boulette nutritive sur laquelle sera pondu un œuf.
Une fois la ponte terminée, une cloison faite en sciure de bois est dressée et une nouvelle boulette et un œuf sont déposés...
Lorsque j'ai réussi à prendre ces photos, une femelle avait atteint le bout de la galerie et elle était en train de construire l'ultime cloison qui protègera sa progéniture jusqu'à sa finale métamorphose.
Après être passées par différents stades, les larves finissent par se transformer en adultes qui sortent les uns après les autres du nid au mois d'août. Cette nouvelle génération butinera les fleurs jusqu'à l'arrivée de l'hiver où les individus iront se cacher dans une anfractuosité en attendant les beaux jours...
Après être passées par différents stades, les larves finissent par se transformer en adultes qui sortent les uns après les autres du nid au mois d'août. Cette nouvelle génération butinera les fleurs jusqu'à l'arrivée de l'hiver où les individus iront se cacher dans une anfractuosité en attendant les beaux jours...
lundi 1 juillet 2013
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