Instants présents, conscients... bribes d'existence qui tissent peu à peu une histoire, une mémoire.
Bienvenue - Welcome - Namaste
dimanche 31 mars 2013
samedi 30 mars 2013
jeudi 28 mars 2013
mardi 26 mars 2013
dimanche 24 mars 2013
mercredi 20 mars 2013
Spring EquinOX
Still life with nest & crystal eggs
"Tout le chemin de la vie, c'est de passer de l'ignorance à la connaissance, de l'obscurité à la lumière, de l'esclavage des sens à la liberté de l'esprit, de l'inaccompli à l'accompli, de l'inconscience à la conscience, de la peur à l'amour."
Frédéric Lenoir, l'Âme du monde.
"The entire journey of life involves emerging from ignorance to knowledge, from darkness to light, from the slavery of the senses to the freedom of the mind, from that which has failed to that which succeeds, from unconsciousness to consciousness, from fear to love. "
The soul of the world, Frédéric Lenoir.
The soul of the world, Frédéric Lenoir.
lundi 18 mars 2013
Embrace
Remembering ...
Her arms around my tiny body
Her hand beneath my skull
Just at the junction with my spine
The weaker link, you may say
Her heartbeat, closer than ever
The warmth of her soft skin
The light in her tender eyes
The smile on her radiantly tired face
Feeling ...
The whole of Her all over me
From down to dusk
In my waking state and in my dreams
She is always around
Helping, comforting, encouraging
Sheltering, trusting, soothing
Fearless, confident, positive
Loving, loving, loving
Feeling ...
The whole of Her all over me
From down to dusk
In my waking state and in my dreams
She is always around
Helping, comforting, encouraging
Sheltering, trusting, soothing
Fearless, confident, positive
Loving, loving, loving
samedi 16 mars 2013
mercredi 13 mars 2013
Etre Soi
Nizoucha 2013
"L'émotion, si éphémère soit-elle, nous permet d'approcher le divin, le dieu ou les dieux cachés qui nous habitent, nous protègent ou nous trahissent parfois. Le rôle de l'émotion est de nous conduire un peu plus près, tout près de l'éveil à l'amour universel."
J. Salomé - Le courage d'être soi.
dimanche 10 mars 2013
Hare Hare Hare MaHedeV
Na Me Dvesha Ragau Na Me Lobha Mohau
Mado Naiva Me Naiva Matsarya Bhavah
Na Dharmo Na Chartho Na Kamo Na Mokshah
Chidananda Rupa Shivoham Shivoham
I have no hatred or dislike,
nor affiliation or liking,
nor greed,
nor delusion,
nor pride or haughtiness,
nor feelings of envy or jealousy.
I have no duty (dharma),
nor any money,
nor any desire (kama),
nor even liberation (moksha).
I am indeed,
That eternal knowing and bliss, Shiva,
love and pure consciousness.
~ Atma-Shatakam ~
The Song of the Self
by Adi Shankara
Mado Naiva Me Naiva Matsarya Bhavah
Na Dharmo Na Chartho Na Kamo Na Mokshah
Chidananda Rupa Shivoham Shivoham
I have no hatred or dislike,
nor affiliation or liking,
nor greed,
nor delusion,
nor pride or haughtiness,
nor feelings of envy or jealousy.
I have no duty (dharma),
nor any money,
nor any desire (kama),
nor even liberation (moksha).
I am indeed,
That eternal knowing and bliss, Shiva,
love and pure consciousness.
~ Atma-Shatakam ~
The Song of the Self
by Adi Shankara
vendredi 8 mars 2013
mercredi 6 mars 2013
dimanche 3 mars 2013
10 ans déjà... presque...
Déjà presque dix ans...
Depuis ce rêve
Était-ce seulement un rêve?
Déjà presque dix ans...
Tu dois te préparer, je vais re-venir
Je me suis réveillée en souriant
J'attendais d'autres paroles, des explications, une apparition
Rien n'est venu
Pendant plusieurs semaines
J'attendais en sachant que quelque chose devait arriver
Mais sans vraiment savoir
Alors j'ai envisagé
Puis un jour le sang a cessé de couler
Les jours ont passé et je sentais que quelque chose se passait
Ma poitrine se gonflait, ma peau s'adoucissait
Les odeurs devenaient plus fortes, parfois incommodantes
Alors un matin, j'ai uriné sur une petite bande blanche et rose
Deux petites lignes bleues sont apparues très rapidement
Et la confirmation a été immédiate
Au fil des jours, c'est devenu évident, quoi que pas toujours...
Las nausées ont précédé aux vomissements,
Mon ventre s'est arrondi
Mes nuits se sont peuplées de rêves de plus en plus vivides
Mes sens se sont développés
Ce corps qui n'abritait que moi depuis sa naissance
Est devenu l'antre de deux âmes
Pendant plus de neuf mois, nous l'avons habité ensemble
Pas facile de partager un même corps lorsque le plus petit grandit
Grandit... pendant que le plus grand se métamorphose pour l’accommoder...
Neuf mois et demi en fait, selon les calculs des médecins.
En fait ça aurait pu durer plus longtemps,
S'ils n'avaient pas décidé qu'il était "temps"
Alors je t'ai parlée longuement pour te dire qu'il fallait venir
Avant qu'ils ne déclenchent ta venue de manière brutale
Tu m'as entendue et naturellement
Est venu le moment des contractions, de la perte des eaux, du travail...
Et quel travail...
Un long et douloureux cheminement vers la lumière
On n'avait tellement pas envie de se séparer
Que ça a duré un temps interminable
Et puis finalement, au bord de l'épuisement,
Ils nous ont délivrées d'un coup de scalpel,
Et t'ont extirpée de mes entrailles.
Je t'ai entendue hurler lorsque l'air a empli tes poumons
Et j'ai su que tout allait bien.Tu étais arrivée.
L'infirmière a cousu les derniers fils qui refermeraient mon ventre,
Ils t'ont lavée des liquides visqueux qui t'avaient fait vivre jusque là
Puis ils t'ont confiée à la chaleur des bras de ton père,
Qui est resté à mes côtés jusqu'au bout.
Quel voyage!
On t'a installée dans un berceau près de moi puis
Un peu plus tard dans la nuit on t'a mise sur ma poitrine
Enfin, mes yeux te rencontraient.
Je t'avais sentie, entendue, maintenant je te voyais, je te touchais.
Ta peau était lisse, une multitude de cheveux noirs encadraient ton minuscule visage
Tes mains et tes pieds étaient si petits... Comment cinq doigts et cinq orteils pouvaient-ils tenir sur chacun d'eux?
Enfin, le plus important, c'est que tu semblais avoir tout ce qu'il fallait là où il le fallait...
Rapidement ta bouche a trouvé son but instinctivement, sans même que tu n'ouvres les yeux
Tu étais si menue, si fragile, et pourtant tu dégageais déjà tant de force.
Tu as commencé à te nourrir, je te regardais hypnotisée.
Puis tu t'es endormie, repue, et je suis restée là à te regarder.
Infime petit bout de femme à peine sortie de moi,
Tu venais de commencer à faire de moi ta mère.
Depuis ce jour je te regarde et souvent lorsque tu dors,
je te vois,
je te vois,
Identique à ce jour où tu es née,
Si menue, si fragile et pourtant déjà si forte.
C-C - 3 III 2013
C-C - 3 III 2013
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